Farben

La presse en parle

 

"La mise en scène de  Véronique Bellegarde est un subtil arc-en-ciel ; dont chaque segment est la pièce d’un puzzle qui reconstitue l’image, d’un ensemble bien structuré. Un miroir liquide, un instrument à brumes, à la lisière des arts et de la science, sont les objets à illusion  avec lesquels jouent les comédiens. La direction d’acteur de Véronique Bellegarde, a mis la juste couleur du jeu, à chaque personnage. Bien interprété par Olivier Balazuc, François Clavier, Hélène Delavaut, Laurent Joly, Odja Llorca, et Sylvie Milhaud. Le tout laisse voir l’intégralité du puzzle où chaque pièce raconte, de manière autonome, l’histoire tragique d’un couple qui a rêvé trop haut."

Dashiel Donello - Médiapart

 

"La dimension poétique et tragique de la mise en scène et surtout la présence d’une distribution excellente permet de donner chair aux personnages de ce drame moral.

Odja Llorca, magnifique, rayonnante d’émotion et de douleur, prête sa sensibilité fébrile et déchirante à la figure de Clara. Olivier Balazuc est parfait en Fritz Haber, fier de son uniforme créé spécialement pour lui par l’armée du Reich. [...] Hélène Delavault, en chanteuse de cabaret berlinois, interprète avec brio des chansons de Wedekind, notamment. La présence du soldat incarné par Laurent Joly, à la fonction d’un chœur antique, permet de figurer le réel de ce qui se joue hors du foyer ou du laboratoire, sur les champs de bataille."

Laurent Deburge - Toute la culture

 

"La mise en scène par Véronique Bellegarde déploie une construction dramatique et une imagerie originales, dans une forme très plastique et contemporaine. Quatre tableaux colorés se succèdent dans un mouvement fluide en constante métamorphose."

La Terrasse 

 

"Mise en scène inventive, come-back des événements de la vie du couple, chansons de cabaret ou airs classiques et des comédiens très investis dans leurs personnages."

Théâtre Passion

 

"La scénographie est impeccable, miroirs et effets multicolores nous émerveillent. Belle mise en lumière des espaces. Pièce jouée à un rythme haletant avec des performances de comédiens pour soutenir les variations des sentiments et celles des images lissées."

Théâtre-actu

 

" La scénographie de Véronique Bellegarde place le spectateur au cœur de l'alambique, là où s'élabore cette chimie meurtrière qui fera des ravages dans les tranchées de la Première Guerre mondiale."

L'Est Républicain

 

" De ce récit fragmenté, étrangement colorisé où les personnages évoluent entre réel et onirisme, il ressort une interrogation aujourd'hui encore en vigueur sur science et conscience."

Marie-José Sirjacq - L'Humanité 

 

"Ce versant noir de l'histoire des sciences révèle donc le profil d'une femme dont les idéaux furent gommés par un mari tyrannique et arriviste.  La mise en scène de Véronique Bellegarde rend palpable cette triste complexité. 

Entre vapeurs colorées des alambics et chansons…, Clara avance comme une ombre.  De plus en plus solitaire et bouleversante".

Emmanuelle Bouchez, Télérama

 

 

"Fritz Haber (Olivier Balazuc), chimiste allemand, prix Nobel en 1920, inventeur du gaz moutarde, travaillé avec vaillance pour une Allemagne qui le flétrissait pourtant  comme juif. Sa femme (Odja Llorca), de talent scientifique égal, cantonnée aux soins duménage, se suicidera.

On commence par là pour remonter le temps. C'est joué vif, avec tact et une sorte  d'élégance coupante (outre ceux déjà cités, il François Clavier, la grande Hélène  Delavault chantant et jouant, Laurent Joly et Sylvie Milhaud) dans un harmonieux mélange visuel et sonore. De la belle ouvrage qui parle clair." 

Jean-Pierre Léonardini - L'Humanité

 

 

 

"C'est cette pièce, entre cri et poème, toute en fulgurances et en brisures, que crée  Véronique Bellegarde, dans une mise en scène éclatée, enchevêtrant réalité et  onirisme, sur fond d'images et de champs de bataille "gazés". Six comédiens en sont  les interprètes, tous à l'unisson François Clavier, Laurent Joly, Hélène Delavault, Sylvie Milhaud, ainsi qu'Olivier Balazuc et Odja Llorca. Lui, c'est Fritz, l'homme de science sans

conscience. Elle est Clara, l'idéaliste, sensibilité à vif. Tous deux à jamais séparés."

Didier Méreuze - La Croix

 

Télécharger
Revue de presse Farben.pdf
Document Adobe Acrobat 1.4 MB